Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Les Humeurs de Blade
Les Humeurs de Blade
Les Humeurs de Blade
3 août 2011

Le serveur

Imagine-toi, dans ton canapé.

Le serveur du bar qui avait pris ton contact pour un appel t’avait proposé de te ramener chez toi, vu que la fourrière avait embarqué ta Clio (oui, lectrice, je t’imagine en Clio) Charmée par ses manières, tu lui avais proposé de prendre un café (parce qu’un verre en plein milieu de l’après-midi, ça faisait un peu louche).

Il s’était assis sur le pouf de l’autre côté de la table basse et vous aviez, dans un silence pesant, dégusté votre Nespresso (Ben oui, quoi d’autre ?) Puis, maladroit, il t’avait lancé « vous êtes très belle » Tu avais rougi devant ces compliments, mais n’avait pas répondu. Puis il s’était levé et était venu s’asseoir à tes côtés. Il avait posé une main sur ton genou, main que tu n’avais pas repoussée. A présent, sa main remontait entre tes jambes, en cercles langoureux. Pour lui signifier ton agrément, s’il n’avait pas compris, tu avais légèrement écarté tes cuisses pour lui laisser juste le passage de sa main vers tes dessous qui s’humidifiaient.

Lorsque sa main avait atteint le tissu de ton string de dentelle, tu t’étais laissée aller en arrière dans ton canapé, les pieds toujours au sol mais de plus en plus écartés. Il passe alors son bras sous ton cou et approche son visage du tien. Il te vole un baiser furtif. Tes lèvres appellent à son retour, mais il descend sur ta gorge.

Sa main a quitté ton entrecuisse malgré l’expression de ta déception passagère et remonte à présent vers ta poitrine dressée. Il masse la chair de ton sein et caresse du pouce le mamelon durci, pointant à travers ton débardeur. Sa main contourne à présent ce haut encombrant et passe entre ton soutien gorge et ta peau pour empoigner ta poitrine avec vigueur. Son bras en appui dans ton cou descend dans ton dos pour, d’une main experte, faire sauter l’attache qui empêche son autre main d’exprimer son envie de t’étreindre. Tu te redresses légèrement et les bras en croix, fais voler ces remparts aux contacts de vos peaux.

Tu poses alors ta main entre ses cuisses pour apprécier la vigueur de la bête qui rôde. Sa force t’impressionne. Tu veux la libérer. Tu t’empares du cordon de coton qui maintien son pantalon en lin, défais le nœud et glisses ta main sous le tissu pour attraper l’animal. Il palpite dans ta main. Tu ne peux refréner une envie d’aller et venir dessus, de le branler et faire durcir encore ce qui ressemble à un sceptre de marbre chaud. Son visage à glissé sur ton sein qu’il tète avec gourmandise tandis que sa main a repris place entre tes cuisses.

Ses doigts sont passés sous le carré de dentelle et caressent ton pubis fraichement tondu. Ses doigts se glissent dans la fente de ton sexe. Ton bassin s’avance pour lui laisser le passage. Le rouge à tes joues ne peut plus préjuger de ton excitation ou de ta gêne. Tu t’imagines regarder la scène, depuis l’autre bout de la pièce, outrée. De te voir entre les doigts d’un illustre inconnu. Mais ton désir fait taire cette petite voix d’un grand coup de gourdin sur la tête.

Et tu te redresses pour libérer le sexe de cet homme. Il se met debout face à toi. Tu fais descendre fébrilement son pantalon, son boxer, il t’aide à s’en libérer. Il quitte sa chemise et le voilà, nu comme un vers, beau comme un dieu, le sceptre dressé sous tes yeux. Tu l’empoignes et le branles vigoureusement. Tu l’enfonces entre tes lèvres comme si tu n’avais pas mangé depuis des mois. Tu le suces et l’aspires avec avidité.

Mais ton désir est ailleurs. Tu remontes tes mains sur ses épaules et l’invite à s’accroupir à son tour. Tu l’embrasses et t’allonges à nouveau sur le canapé. Tu poses tes pieds sur la table basse et l’invites entre tes cuisses. Il écarte le string revenu dans le pli de ton sexe et embrasse tes lèvres avec douceur. Il titille tes lèves du bout de sa langue, recueille ton désir et l’étale sur ton sexe en émoi. Puis sa bouche prend en main le bouton de ton plaisir, celui que tu malmènes de tes doigts mouillés dans tes soirées de solitude, face à l’écran froid de ton ordinateur.

Aujourd’hui tu voulais du vrai, de la chair, d’autres plaisirs. Il passe et repasse sa langue sur ton sexe, entre tes lèvres, à l’entrée de la grotte béante qu’il imagine déjà combler de sa queue tendue. Ses mains, posées à l’intérieur de tes cuisses, les font remonter sur tes épaules. Il humidifie toute ton entrecuisse, il ose même aller dans le sillon de tes fesses, titiller cet œillet brun dans l’attente d’une réaction de ta part, réaction qu’il obtient quand ton bassin sursaute et le guide vers des plaisirs plus conventionnels (pas la première fois, quand même, il faut se connaître avant, c’est mieux)

Puis il se redresse et guide son sexe à l’entrée du tien. Il s’enfonce délicatement. Tu observes son visage, il regarde ton sexe l’avaler. Tu poses tes mains sur ses fesses et l’invite à t’empaler plus profondément encore. Puis son bassin se met à onduler, son sexe va et vient en toi. Tu ressens chaque poussée comme une décharge de plaisir. Il s’enfonce toujours plus profondément avec des soupirs de plaisir. Les mains sur tes hanches, il t’attire à lui, il s’arrête lorsqu’il est aux tréfonds de ton antre. Et il se retire complètement. Ton air interrogé l’amuse. Il prend ta jambe et te fait te retourner. À genoux sur ton canapé, tu lui tends ta croupe. Il relève ta jupe qu’il a tenu à laisser en place, écarte à nouveau l’élastique de ton string et présente à nouveau son sexe à l’entrée du tien. Sans attendre, il te pénètre profondément, encore plus que dans l’autre sens. Tu te sens transpercée. Il va et vient les yeux rivés sur ton cul, les mains ancrées dans tes hanches.

Le visage enfoui dans les coussins de ton canapé, tu attrapes ses mains et les attires à tes seins. Il les empoigne vigoureusement et les palpe frénétiquement de ses doigts habiles. Tu oses porter ta main entre tes cuisses, caresser avec vigueur ton clitoris dressé. Toutes ces caresses t’amènent naturellement au bord du précipice où il te pousse d’un ultime coup de rein. Tu ne peux t’empêcher de crier sous les vagues tu plaisir qui te prend. Tes cris brisent les dernières barrières qui le séparaient de son plaisir. Il jouit en de longues saccades au fond de toi, épris d’un plaisir sans limite. Il s’effondre à tes côtés, essoufflé.

tumblr_llmtlghOTt1qzrgouo1_500

Publicité
Commentaires
M
Bonjour cher Blade , et bien dites moi vous aimez nous faire languir <br /> <br /> Mysterieuse
M
Très excitant ce serveur. Et très beau texte...<br /> J'espère qu'il y en aura d'autres.
Publicité
Derniers commentaires
Publicité