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Les Humeurs de Blade
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9 septembre 2011

L'autostoppeuse

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Dans ma profession, je me promène beaucoup en voiture et je croise pas mal d'autostoppeurs, mais peu qui aillent vers une destination que je puisse honorer.

Un jour, il y en avait une qui faisait du stop au péage et elle n’est pas venue jusqu’à ma voiture, et j’ai un peu regretté… en même temps, je ne sais pas ce que j’aurais fait… c’était peut-être une tueuse en série, une mante religieuse… ;op ou la fille de la chanson de Renan Luce qui voulait aller à Nantes…

Mais bon, j’imagine qu’elle aurait pu vouloir être reconnaissante de la « prendre » dans ma voiture. Après plusieurs dizaines de kilomètres de discussion sur tout et rien, la météo, la situation professionnelle de chacun, la situation personnelle, nous aurions pu dériver sur le sexe. Moi, lui disant que je fantasmais souvent sur le fait de prendre un jour une autostoppeuse un peu lubrique et elle, me répondant qu’elle fantasmait sur une aventure avec un inconnu séduisant.

Prenant ce compliment pour moi, j’aurais alors posé ma main sur son jeans. Elle n’aurait pas repoussé ma main et n’aurait pas non plus bougé lorsque ma main serait remontée entre ses cuisses. Soutenant mon regard tout ce temps, elle aurait elle aussi posé sa main sur ma cuisse et serait remontée entre mes jambes, jaugeant l’afflux du sang dans mes corps caverneux. Partagé entre sa main et la route, j’aurais alors cherché la prochaine aire disponible pour poursuivre cette aventure. Le panneau m’indiquant qu’elle s’annonçait à 20 km , ne ferait que m’exciter d’avantage, me demandant comment j’allais pouvoir attendre tout ce temps. Elle aurait souri lorsque la voiture se serait mise à accélérer. Elle aurait ri en me disant que se serait dommage de prendre une prune pour excès de vitesse et qu’elle n’avait pas besoin, elle, de regarder la route. Je lui aurais alors souri à mon tour et aurait repris la route des yeux.

J’aurais alors senti ses mains s’occuper de ma ceinture, défaire mon pantalon et s’attaquer à mon boxer. J’aurais soulevé le bassin pour qu’elle dénude mon sexe et qu’elle le prenne entres ses mains douces et fraîches. Elle m’aurait caressé doucement, la paume de sa main tournoyant sur mon gland. Puis elle se serait penchée entre moi et mon volant pour remplacer sa main de ses lèvres brûlantes. L’envie de la regarder aurait été insoutenable et les kilomètres ne défilaient pas. La coquine aurait été tellement habile que j’aurais été obligé de la faire ralentir pour ne pas jouir prématurément au fond de sa gorge. J’en aurais d’ailleurs profité pour glisser ma main dans son dos et descendre entre ses fesses que j’aurais pétries avec envie.

Elle serait alors redressée, adossée au fond de son siège. Elle aurait défait la grosse ceinture de son jeans, l’aurait ouvert et quitté, me dévoilant son string transparent laissant deviner la fine toison qui couvre ton pubis. Puis elle aurait légèrement écarté le carré de tissu et y aurait inséré ses doigts. M’exhibant son sexe qu’elle malmènerait réfugiée derrière ses yeux mi-clos. Elle aurait rouvert ses yeux en entendant le clignotant cliqueter, lui indiquant l’accès à cette aire de repos tant attendue. J’aurais alors garé mon véhicule à l’écart de l’activité restreinte sur cette aire, aurait détaché ma ceinture de sécurité et la sienne.

Puis je me serais approché d’elle, l’aurait embrassée se serait descendu dans son cou. Mes mains se seraient glissées sous son pull et seraient remontées sur sa poitrine plus opulente que sa tenue ne le laissait croire. J’aurais immédiatement cherché à dégrafer son soutien gorge pour retrouver le contact de nos peaux sur sa chair tendue. Sa main aurait retrouvé mon sexe et le caresserait avec vigueur. J’aurais alors écarté sa main pour plonger entre ses cuisses et me rassasier à sa source intime et abondante. Ses mains se seraient alors rejointes dans mes cheveux et mes mains sur sous son pull remonté sur son ventre. D’un coup de hanche, elle m’aurait fait me redresser. Elle se serait emparée de son sac et en aurait sorti un préservatif qu’elle aurait, d’un geste habile, sorti de son étui et déroulé sur mon sexe tendu. Ensuite, elle serait venue se placer entre moi et le volant. L’espace étant restreint et après un fou rire passager, nous aurions rejoint le fauteuil passager, mon sexe contre le sien, dans une contorsion digne d’un numéro du Grand Cabaret de Patrick Sébastien. Elle aurait ondulé du bassin pour me guider en elle et se serait empalée doucement sur moi. La buée sur les vitres aurait parfait le remake de Titanic et les mouvements de la voiture auraient pu intriguer plus d’un badaud. Elle se serait débarrassée de son pull pour me serrer contres ses seins. Mes mains entre ses fesses caressant ardemment sono œillet palpitant, j’aurais accentué ses ondulations de quelque coup de reins profond. Ses gémissements s’accélérant, nous aurions atteint l’orgasme quasi-simultanément dans un duo de râles de satisfaction. Dans un silence quasi-religieux, nous nous serions rhabillés, reconnaissants l’un envers l’autre.

Nous aurions repris la route sans vraiment faire allusion à cette parenthèse enchantée. Je l’aurais rapproché au plus près de son point de chute, lui proposant mon numéro en sachant très bien qu’elle ne le prendrait pas. Elle m’aurait alors quitté en m’embrassant chastement sur la joue et je l’aurais regardé partir, dans une démarche gracieuse et assurée, admirant une dernière fois son joli cul. ;op

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