Voilà. A part ça, et vous l’aurez remarqué, j’aime le sexe. J’aime en parler, surtout. J’aime l’écrire et attiser les désirs des autres.

J’aimerais, en fait, savoir ce que mes lecteurs font ou imaginent après m’avoir lu. Être une petite souris (ou une araignée, plutôt, c’est quand même plus discret) et me faufiler pour voir Monsieur lire mon texte à Madame (ou Mademoiselle), étendue sur son lit, la main enfouie sous le tissu de sa petite culotte, recueillant du bout de son majeur la liqueur qui s’échappe de son sexe luisant. Puis, à l’issue, il s’approcherait d’elle, elle attirait son visage à ses lèvres, l’embrasserait tendrement. Puis il glisserait dans son cou, remontant ses paumes sur ses seins gonflés, agaçant les tétons dressés à travers le tissu de son top, passerait ses mains sur la peau de son ventre creusé par le désir pour retrouver le contact de la peau de ses seins nus. Elle se redresserait pour se débarrasser de ce haut trop étroit pour deux. Il descendrait alors ses mains sur ses hanches pour la libérer aussi de sa jupe et de sa culotte de coton blanc. Nue contre lui, elle fermerait les yeux lorsque sa bouche s’emparerait d’un mamelon alors que ses mains palperaient avec envie la chair de ses fesses. Puis il descendrait encore, encouragé par la pression des bras de sa compagne sur ses épaules, s’arrêterait sur son nombril, dans la fente de son pubis tout juste recouvert d’une fine toison. Puis glisserait enfin, sous ses soupirs haletants, sa langue entre ses lèvres ouvertes pour goûter à sa liqueur divine.

Mais ça, seulement s’ils sont deux à lire. Sinon, le Monsieur, il faut qu’il aille voir Madame et qu’il lui lance adroitement qu’il était en train se lire un blog de cul et qu’il s’imaginait bien le visage enfoui entre ses cuisses. Elle, les mains dans la vaisselle, lui répondrait que c’est peut-être pas le moment. Il forcerait peut-être alors le moment, s’emparant de ses seins à travers son chemisier, insérant la bosse qui déforme son pantacourt dans le sillon de ses fesses. Elle se laisserait aller à ses caresses, laissant aller sa tête en avant, les mains posées sur l’évier de la cuisine. Lâchant ses seins, il descendrait sur ses cuisses pour remonter sa jupe, la débarrasserait de sa culotte puis s’accroupirait pour aller se délecter des fragrances de son désir le nez entre ses fesses. Elle cambrerait les reins et écarterait les jambes, il glisserait sa langue sur son sexe, en écartant ses fesses d’une main et en libérant son sexe de l’autre. Puis il se redresserait, s’emparerait à nouveau de ses seins. Elle passerait sa main entre ses jambes à la recherche du membre dressé et le guiderait entre ses lèvres inondées. D’un coup de rein, il lui arracherait un soupir de satisfaction puis il la prendrait avec vigueur face à la rue déserte de leur lotissement de banlieue.

source soft.drun.net

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