Ingrid (3)

Elle se retrouva dans la rue mais n'attendit pas plus d'une minute pour entendre la porte se rouvrir brusquement suivi des pas du jeune homme.

"Mademoiselle ! Mademoiselle !"

Ingrid se retourna, passa sa main dans ses longs cheveux roux. "Oui ?

- Pourquoi partez-vous comme ça ?

- Il faut savoir entretenir le mystère, ne croyez-vous pas ?"

Son amie sortit à son tour

"On est garés juste là, on peut aller prendre un verre et discuter un peu, le courant semblait passer… continua-t-il,

- On peut aussi se passer du verre, ajouta sa compagne."

Il sortit la clé de son véhicule de sa poche, appuya dessus et un véhicule à quelques mètres se mit à clignoter avec un léger bruit électronique. Il ouvrit sa porte, monta. Sa compagne ouvrit la porte arrière

"Qu'est-ce que vous en dîtes ?

Ingrid sentait qu'elle n'était plus vraiment maîtresse de la situation, mais l'invitation l'excitait au plus haut point et l'humidité de son entrecuisse trahissait cette excitation, tentant de la camoufler derrière son flegme aux allures britannique. Elle s'avança vers le véhicule, passa devant la demoiselle et s'installa à l'arrière du véhicule. La jeune fille la suivit et s'installa contre elle.

"Au fait, moi, c'est Julie. Je n'aime pas les rencontres anonymes, je préfère connaître les gens qui m'attirent. Lui dit-elle d'une voix douce et sensuelle, s'approchant de son visage doucement.

- Ingrid, je ne suis pas non plus fan de l'anonymat, mais le mystère apporte parfois sa part dans l'ambiance du moment…"

Ingrid approcha son visage de celui de son hôtesse et effleura sa bouches de ses lèvres entrouvertes.

"Moi, c'est Fred, si ça vous intéresse", lança le conducteur en réglant son rétroviseur pour ne rien manquer du spectacle des deux jeunes femmes qui se câlinaient à l'arrière de son taxi.

Mais il n'eut pas de réponse. Les deux filles se caressaient le visage et passaient leurs mains dans les cheveux de l'autre en poursuivant les effleurements buccaux. Les mains descendirent le long des corps enfiévrés, les effleurements avaient laissés place aux baisers plus profonds, aux caresses labiales et aux morsures contenues. Les caresses étaient toujours aussi sobres, délicates et légères sur des vêtements qui commençaient à être de trop. Ingrid saisit la fermeture éclair de la robe et la descendit doucement. Julie l'aida à s'extirper du haut de cette robe sans quitter sa bouche. Ingrid la débarrassa de son soutien-gorge et reposa ses mains sur la peau frissonnante de son dos nu. Julie pencha la tête en arrière et Ingrid poursuivit ses baisers dans son cou. Ses mains remontèrent sur sa frêle poitrine et en agaça les mamelons déjà bien endurcis pas le désir qui l'étreignait.

Julie guida les lèvres d'Ingrid vers ces tétons érigés à la recherche de baisers et de succions.

Le véhicule arrivait dans une zone résidentielle et stoppa.

Les filles poursuivaient passionnément leur étreinte sensuelle.

"Julie, on est arrivés, s'enquit Fred en pressant son sexe pour qu'il prenne une position plus confortable dans son boxer décidément trop étroit.

- Hmmmmm !" lui répondit-elle bâillonnée par la poitrine d'Ingrid qu'elle avait finalement dévêtue de sa robe. Sa main était enfouie dans le shorty trempé pendant qu'Ingrid flattait allègrement sa poitrine et ses tétons en feu.

Fred entreprit alors de descendre du véhicule et de passer également à l'arrière. Il ouvrit la porte arrière, poussa un peu sa compagne et s'installa contre elle. Il posa ses mains rafraîchies par la nuit dans son dos, ce qui lui provoqua un frisson qu'elle ponctua d'un gémissement de plaisir. Julie se redressa en abandonnant les seins d'Ingrid pour prendre la bouche de son mec. Elle l'enfourcha et l'invita à se placer entre elles deux. Avant qu'Ingrid ne se sente délaissée, Julie avait attiré son visage pour un baiser triangulaire, mélangeant les lèvres et les langues de chacun. Julie se sortit de ce baiser pour ouvrir jeans de son homme et rendre sa liberté à son membre engoncé. Elle le masturba quelques instant avant de se pencher sur lui et de le prendre en bouche sans prévenir, à la manière d'un rapace qui s'abat sur sa proie.

Il caressait ardemment les seins d'Ingrid qui avait ses mains dans les cheveux courts du jeune homme. La contiguïté du véhicule n'aidait pas à laisser les ébats tripartites s'épanouir convenablement. Julie se redressa donc face au membre qu'elle avait littéralement inondé de sa salive et qui s'érigeait fièrement hors des vêtements de leur chauffeur. Elle remit les bretelles de sa robe, ouvrit la porte, fit le tour de la voiture et invita Ingrid à descendre à son tour. Ingrid remonta également le haut de sa robe et suivit la diablesse brune en direction de la petite maison de banlieue, laissant Fred, "la bite à la main" à l'intérieur de la voiture.

A suivre ...