Barbecue (fin)

Mes mains avaient rejoint ses hanches et ses fesses que je caressais allègrement. Profitant de la position, je caressai son anus dans l’espoir de venir ensuite pénétrer cet étau soyeux. Je détendais le gardien de ses reins d’un pouce inquisiteur, tandis qu’elle promenait mon gland sur son clitoris.

Puis, je m’emparai de ma verge et la présentai à l’entrée de son cul. Elle fit le dos rond et me laissa entrer doucement. Mon gland passé, je fis une légère pause puis poursuivis la pénétration. Ses doigts reprirent leur danse sur son clitoris lorsque je repris mes va-et-vient. M’enfonçant toujours plus profondément, ses soupirs s’étaient transformés en râles rauques agrémentés de gémissements plaintifs. Je me délectais de cette impression d’abandon au plaisir, mon sexe en symbiose avec ses chairs à l’aspect du velours.

Puis se fut l’apothéose. Elle fut peu originale en texte mais impériale en interprétation de ses propres mots « ouiiiiiiii, ouiiiiiiii, ouiii, ouii, oui, oui, oui, oui, ouiiiiiiiii, oui, oui, oui, ouiiiiiii, aaaaaaaah, aaaaaaaah, oooooooooooh, ouiiiiiiiiiih » C’est sur ces mots, terminés dans un cri, que je me répandis à nouveau au fond de son corps terrassé et luisant. Je m’accrochais à ses hanches pour un dernier estoc et me penchais enfin sur elle pour la prendre dans mes bras.

Je me dégageai de cet étau de chair pour admirer son visage épanoui, une mèche de cheveux collée à la sueur de son front. « Va falloir que t’arrêtes de mettre des culottes, si ça te mets dans cet état de ne pas en porter, lui dis-je

- Arrête tes conneries, répondit-elle essoufflée, je vais y retourner avant qu’ils ne se doutent de quelque chose

- Rapporte-leur des bières, ça évitera les commentaires

- Bonne idée, tiens

- Allez, ma coquine, lui dis-je en lui tapant sur la fesse, reste pas comme ça, ou tu risques d’en reprendre un coup

- Je risque ? répondit-elle, je vais me surprendre à aimer le risque alors…

- On fait quoi, alors, on leur dit de se casser ?

- Non on reprendra ça tout à l’heure, quand ils seront partis…

- On reprend ça quand tu veux » Puis elle quitta la pièce et je la rejoignis quelques secondes plus tard sur la terrasse, constatant que notre absence n’avait pas dû manquer beaucoup.

The End

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Comments

[Miss Anis]

Surtout quand il est partagé entre deux êtres comlices comme le dit Mystèrieuse.
J'aime beaucoup cette histoire, j'aime beaucoup Serge, nous parlons bien de celui qui accompagne mon dernier billet?
Blade, toujours aussi excitantes histoires, quand on aime le sexe on est plutôt souvent maladroit pour mettre des actes en mots...Ici c'est très vivant!
Bises

[Mysterieuse]

Je dirais:belle complicité...mes mots vous conviennent-ils?