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Les Humeurs de Blade
Les Humeurs de Blade
Les Humeurs de Blade
12 novembre 2009

Douceur

 03En fait, il faut que je vous dise que j'adore regarder les gens et m'imaginer leurs histoires de cul, leur sexualité.

Comme je mange souvent seul au restaurant (oui, ça peut paraître sympa de manger souvent au restaurant, mais seul, c’est un peu glauque) je m’amuse, pendant l’attente, à me faire des petits films.

Mardi, un couple d’étudiant s’est installé à la table face à la mienne. Je n’ai pas vu le visage du jeune homme, mais j’ai très bien vu celui de la demoiselle, fin, le regard sérieux, limite timide. Et une paire de lunettes qui me fit partir dans un petit délire.

En général, je me demande lequel des deux et le plus en demande et là, j’imaginais bien que c’était elle. Non pas qu’il ne réponde pas à ses demande en matière de sexe pur, mais plutôt en matière d’érotisme. Il la rejoignait quelques soirs par semaine dans sa chambre d’étudiante, écoutait à peine le récit de sa journée, affairé à la débarrasser de ses vêtements pour bâcler la séance de préliminaires, s’allonger sur elle et jouir dans la capote qu’elle aura eu juste le temps de lui enfiler avant qu’il ne reparte en prétextant un entraînement super important.

Elle, elle rêve ses soirées autrement. Elle s’imagine allongée en petite tenue sur son lit, dans une chemise qu’il lui a laissée, potassant d’un œil distrait ses cours du lendemain, ses lunettes sur le bout du nez. Il arriverait alors et, sans un mot, admirant les formes de sa princesse, poserait ses affaires sur la chaise de son bureau et viendrait s’asseoir à ses côtés.

Il la questionnerait sur ce qu’elle faisait, remontant le pan de la chemise pour passer une main dans son dos brûlant et découvrir une absence de soutien gorge mais surtout le bombé de son cul fendu par un string blanc. Tout en s’inquiétant de sa journée, il descendrait alors sa main sur ce cul offert. Elle, taquine, esquiverait la caresse en repoussant cette main d’un coup de rein. Rien n’y ferait, car il serait cramponné à la chaire ferme et elle n’insisterait pas davantage. Les effluves de son désir mal couverts par les vapeurs des bâtonnets d’encens fumant ici et là, finiraient d’attiser son désir. Il chevaucherait alors ses jambes, remonterait la chemise pour lui prodiguer un léger massage relaxant, de ses épaules à ses reins. Elle écarterait ses classeurs et ses livres et s’abandonnerait à ses mains bienfaitrices.

Puis, il se pencherait dans son cou, l’embrasserait tendrement. Elle se retournerait, passerait ses mains autour de son cou, l’embrasserait. Elle passerait ses mains dans son dos, le débarrasserait de son t-shirt, attraperait sa ceinture et ouvrirait son pantalon. Il s’en déferait, lui ôterait son string, couvrant de caresses et de baisers son ventre et son sexe, remontant une cuisse sur son épaule, il plongerait ses lèvres sur son sexe brûlant.Elle plongerait ses mains dans sa chevelure brune, se laissant aller aux caresses de sa langue experte.

Il remonterait alors sur son nombril, suivrait la ligne de ses côtes pour venir embrasser un téton dressé. Elle aurait descendu ses mains sur ses fesses, dégageant ses reins de son caleçon, et enroulant ses jambes autour des siennes. Puis, sans plus de bruit, il se serait enfoncé en elle, encouragé par un soupir de satisfaction désespérée. Leur étreinte aurait été douce et puissante, jusqu’à un orgasme qu’elle aurait atteint la première. Par soucis actuel et toujours inopportun de contraception, il se serait retiré du compas de ses jambes et se serait allongé à ses côtés. Elle se serait emparé de son sexe luisant de leurs liqueurs intimes se serait penché sur lui pour lui prodiguer ses caresses de ses lèvres et recueillir son plaisir, comme une offrande, au fond de sa gorge.

Puis, ils se seraient endormis, l’un contre l’autre. Elle se serait réveillée en sursaut « T’avais pas un entraînement !? » Il l’aurait attirée sur son épaule en la rassurant « Si, mais tu me manquais tellement… »

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Commentaires
M
Délicieuse analyse que la vôtre ...ou merveilleuse démonstration que, finalement ,les hommes aiment la douceur .on les dit peu sensible à l'érotisme romantique , mais par la formulation de votre histoire tout droit sortie de votre imaginaire vous avez prouvé le contraire...
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