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Les Humeurs de Blade
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Les Humeurs de Blade
3 décembre 2009

Sous sa culotte

13

Sous sa culotte, je me faufile

Sur sa peau glabre, mes doigts s’invitent

Ses paupières closes, sa gorge fine

À plus d’audace sont enclines

 

Alors ma main se fait plus douce

Et se repose sur son vénus

S’imprègne ainsi de ses frissons

Pour ensuite suivre son sillon

Ses lèvres humides alors m’accueillent,

Son joyau livré en offrande,

À des caresses toujours plus creuse

Plus appuyées à sa demande.

 

Son corps ondule tout en suivant

Les arabesques dessinées

Par mon index lubrifiant

De sa liqueur ses vallées.


De va et vient en tournoiements

De délicieux titillements

De son bouton dur et dressé

La plongent dans l’onde du plaisir

 

Son ventre et son bassin se creusent

Son sexe vers ma main se tend

Ses cuisses sur elle se referment

Des spasmes lents l’emprisonnant.

 

Et terrassée par le plaisir

La peau humide de sueur

Elle ouvre ses yeux « mon cœur,

Tu devais pas partir ? »

 

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Commentaires
T
Eros, <br /> c'est qu'il ne faut pas me chercher, moi !!<br /> <br /> Mystérieuse,<br /> Il est déjà très tard, ma tendre endormie<br /> Et des clients m'attendent, le rendez-vous est pris<br /> Mais je ne pars pas sans emporter avec moi<br /> le parfum de ton corps sur le bout de mes doigts...<br /> <br /> La poésie me va ? vous êtes sûre que ça ne me boudine pas un peu ? ;op<br /> <br /> Chilina,<br /> En même temps, c'est toujours les mêmes qui sont à la bourre, après ;op, et moi, entre deux pékins sur le bord d'une route sous le brouillard et la chaleur d'une entrecuisse, mon choix est vite fait !!
C
Dans ces moments là, l'envie n'est plus au départ mais à la tendresse, à la caresse, aux corps qui se lovent, aux bras qui entourent, aux bouchent qui se soudent, et, de nouveau, aux frissons qui courent ...
M
Pourquoi faut-il Amour, soudain que tu files <br /> Sous mes dentelles, le désir encore défile<br /> Mes yeux fermés, ma peau humide mon sexe mouillé<br /> T’invitent encore à découvrir d’autres secrets.<br /> <br /> Et ma douce audace te fait à nouveau bander <br /> Comme jugulé par le désir de me combler<br /> Ton regard me sonde comme un fruit défendu <br /> Tes yeux me murmurent à l’oreille je ne pars plus…<br /> <br /> <br /> Très beau texte ....la poésie vous va à ravir
E
Très beau texte. Effectivement, cette plongée sous la culotte incite à retarder au maximum le départ...
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